🇫🇷 La République contre la France : de la rupture à l’usurpation
- madamedefrances
- 22 juin
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Dernière mise à jour : 26 sept.
Depuis plus de deux siècles, la République française se présente comme le fondement naturel et indiscutable de la nation. Elle s’impose comme le régime « légitime », celui de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Pourtant, derrière cette façade consensuelle, une vérité historique et spirituelle dérange : la République n’a pas succédé à la France monarchique, elle l’a trahie, reniée, crucifiée.

Une naissance dans le sang
Contrairement au mythe d’une République née d’un élan populaire vers la justice, la Révolution française s’est construite sur la violence extrême. Louis XVI, roi très chrétien, fut exécuté au terme d’un procès inique. Sa femme, Marie-Antoinette, fut humiliée et décapitée. Sa sœur, Madame Élisabeth, pieuse et innocente, fut menée à l’échafaud. Des dizaines de milliers de Français — nobles, paysans, prêtres, femmes, enfants — furent massacrés dans les prisons, dans les rues, dans les campagnes.
Et le pire fut atteint avec le génocide vendéen, organisé par les représentants de la République pour « exterminer » un peuple resté fidèle à son roi et à son Dieu. Colonnes infernales, noyades collectives, incendies de villages entiers… tout cela au nom d’un « progrès » qui exigeait l’oubli de la foi, de la famille, de la patrie vraie.
Une usurpation spirituelle
La France monarchique, depuis Clovis, avait été consacrée à Dieu. Par le baptême du roi des Francs à Reims, elle devint la Fille aînée de l’Église, une nation choisie pour défendre la foi catholique. Les rois de France, sacrés avec l’huile de la Sainte Ampoule, n’étaient pas de simples chefs politiques : ils étaient les lieutenants de Dieu sur terre, garants de l’unité entre le trône et l’autel.
La République, en chassant cette monarchie, a aussi voulu effacer cette vocation surnaturelle. Elle a remplacé la foi par l’idéologie, l’adoration de Dieu par le culte de l’Homme. Elle a instauré une laïcité qui, sous prétexte de neutralité, a souvent été une persécution religieuse, une guerre contre le catholicisme, les prêtres, les écoles libres, les processions, les symboles sacrés.
Une continuité brisée
L’histoire de France, avant 1789, c’est celle d’un peuple uni dans une même foi, une même langue, une même tradition. Ce n’est pas un âge sombre, mais une civilisation chrétienne riche de saints, de rois justes, de savants, de bâtisseurs. La République, en s’imposant, a brisé cette continuité.
Elle a prétendu fonder une nouvelle France : une France rationaliste, centralisée, étatisée, déracinée. Elle a rebaptisé les rues, changé le calendrier, interdit les fêtes chrétiennes. Elle a voulu que le peuple oublie d’où il venait, pour mieux le reconditionner.
Mais une nation ne se reconstruit pas sur l’amnésie. Et encore moins sur le mensonge.
La monarchie : non pas une nostalgie, mais une mission
Revenir à l’idée monarchique, ce n’est pas simplement rêver d’un passé idéalisé. C’est redécouvrir la vocation profonde de la France : servir Dieu, protéger les faibles, faire rayonner la vérité. Le roi n’était pas élu selon l’humeur des masses, mais désigné dans la lignée, pour assurer la stabilité, la transmission, la justice ancrée dans l’éternel.
Face aux crises spirituelles, sociales et politiques que traverse notre pays, la solution ne viendra pas d’un régime fondé sur la rupture, la déconstruction et l’instabilité.
La monarchie chrétienne est l’ordre naturel de la France. La République, sa blessure.



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